Enavril dernier, certains média qualifiaient de “joli cadeau” la baisse du prix du permis de chasse envisagé par Emmanuel Macron, divisant par deux les cotisations annuelles des chasseurs
LECHASSE A COURRE à CHANTILLY (60500) RCS, SIREN, SIRET, bilans, statuts, chiffre d'affaires, dirigeants, cartographie, alertes, annonces légales, enquêtes, APE
Macronet les chasseurs : cinq ans de cadeaux qui finissent par un soutien. Politique Macron. Le président de la Fédération nationale des chasseurs, Willy Schraen et Emmanuel Macron, le 14 mars
MarineLe Pen Photo : Shutterstock. Dans son programme, la candidate du Rassemblement National met en avant plusieurs propositions visant à “supprimer ou à limiter
Lachasse à courre est suspectée dans l’affaire Élisa Pilarski, mais on ne touche pas à ce monument sacré du dispositif réactionnaire français. Le journal de la Droite réactionnaire Valeurs Actuelles est donc en service commandé pour la défendre coûte que coûte quitte à raconter n’importe quoi. Lire la Suite. le 1 décembre 2019 17 mars 2021 Guerre. Valeurs
Organiséepar Abolissons la vénerie aujourd’hui (AVA), une manifestation à Compiègne a mobilisé près de 500 personnes en faveur de l’abolition de la chasse à courre ce 2 avril. Yannick Jadot, candidat écologiste à la présidentielle, est venu leur apporter son soutien. « Chasse à courre, abolition ! » À écouter les slogans du cortège qui a []
Enrevanche, le milieu du classement diffère un peu. Ainsi, Marine Le Pen, qui avait obtenu un score de 58%, figure ici parmi les "mauvais élèves". La candidate se prononce en
BrigitteBardot a dénoncé ce mercredi l'organisation d'un salon de la chasse à Cogolin (Var) qu'elle juge "scandaleux" et a accusé le maire Front national de la ville, Marc-Etienne Lansade qu
PJ Il y a 9 mois Le 01/08/2020 à 10:28. Chasse à courre, chasse à la glu, piégeage des renards, corrida.. boutez moi tous ces archaïsmes hors de France. çasuffitmaintenant Il y a 9 mois
Letemps d'un numéro, Charlie imagine la dystopie que serait un mandat RN. Marine Le Pen serait la première femme à accéder à l'Élysée. Pourtant, ne vous attendez pas à des mesures féministes ! Le programme du RN est tout ce qu'il y a de plus réactionnaire.
09Fy. Il y a en France près de 4 millions de chasseurs, dont un million de pratiquants actifs avec un permis validé pour cette année. Une manne électorale non-négligeable, toutefois plus contrastée que l'image octobre dernier, c'est Yannick Jadot qui a dégainé le premier sur le sujet sur BFMTV, le candidat écologiste déclarait que s'il gagnait l'élection présidentielle, il interdirait la chasse les week-ends et vacances scolaires, ainsi que la pratique de "la chasse à courre et toutes les chasses cruelles".Approbations dans ses rangs, levée de boucliers éparse ailleurs et surtout colère des chasseurs, un électorat souvent choyé par certains prétendants à l'Elysée. Ils sont plus de 4 millions en France, dont 1 million de pratiquants actifs détenteurs d'un permis validé pour l'année, et constituent un réservoir de voix non-négligeable pour qui entend exercer les plus hautes "le président qui développera la chasse"Le quinquennat d'Emmanuel Macron a été jalonné par plusieurs gestes en faveur des chasseurs. Dès 2017, le chef de l'État se déclare favorable au rétablissement des "chasses présidentielles", officiellement supprimées sous Jacques Chirac. En décembre de la même année, il fête ses 40 ans en famille dans un gîte non loin de Chambord et s'éclipse dans la soirée pour assister au "tableau"."Aucun président ne l'avait jamais fait, le geste était quand même très fort", se souvient Willy Schraen, le médiatique président de la puissante Fédération nationale des chasseurs FNC."Je serai le président qui développera la chasse, vous pourrez toujours compter sur moi", déclare-t-il alors aux patrons des fédérations, selon des propos rapportés. L'année suivante, la division par deux du prix du permis de chasse national est actée, un geste perçu par beaucoup comme un n'y a pas qu'à l'Élysée que la chasse et ses adeptes sont attentivement observés. Au Sénat, présidé par le LR Gérard Larcher, lui-même chasseur, 69 élus font partie du groupe d'étude "Chasse et pêche". À l'Assemblée nationale, c'est encore plus 129 députés émargent dans le groupe d'études "Chasse, pêche et territoires", l'un des plus courus. À titre de comparaison, ils ne sont que 33 dans le groupe "Alimentation et santé", 34 dans celui consacré à la lutte contre les violences intra-framiliales. Le groupe "enjeux de la ruralité" le surclasse toutefois, avec 167 élus."Il n'y a pas que des chasseurs ni des pro-chasse", explique à le député LaREM Alain Péréa, coprésident du groupe. "La chasse est profondément ancrée dans les territoires", argue-t-il. "Les députés qui sont proches de leur territoire s'intéressent au sujet chasse.""Il va y avoir une mobilisation"La chasse est un milieu "où les informations circulent très bien", "structurant" dans la ruralité, explique Thierry Coste, conseiller politique de la FNC, présenté comme le "lobbyiste de la chasse"."On parle des sujets, ce n'est pas comme le pêcheur seul dans son coin, c'est un univers très collectif", juge le chasseur, dont on dit qu'il aurait l'oreille d'Emmanuel lobbyiste fait le parallèle entre les débats actuels et le début des années 2000, lorsque l'écologiste Dominique Voynet, ministre de l'Environnement, avait porté une loi sur la chasse, interdisant notamment la pratique le mercredi. "C'est redevenu un sujet très politique", croit savoir Thierry Coste. "Je pense que Jadot, volontairement ou pas, a provoqué une réaction assez forte. Aujourd'hui, il n'y a pas de candidat chasseur mais il va y avoir une mobilisation, à la fois de ceux qui sont pour et ceux qui sont contre."C'est aussi une population "qui fait encore partie de ces électorats qui sont motivés pour aller voter", souligne Willy électorat "pas homogène et monolitique"Qu'en est-il réellement dans les urnes? En 2002, Jean Saint-Josse, candidat du parti Chasse, pêche, nature et traditions devenu en 2019 le Mouvement de la ruralité avait fait une percée inattendue, en récoltant 4,2% des chasseur "penche néanmoins nettement plus à droite que le corps électoral français", indiquait l'Ifop dans une analyse parue en 2017. Mais "contrairement à ce que d'aucuns auraient pu penser, le 'vote chasseurs' n'est .... pas homogène et monolithique".En 2012, selon l'institut, les chasseurs ont voté à 28% pour Nicolas Sarkozy +1 point par rapport à l'ensemble des Français, à 25% pour Marine Le Pen +7, à 23% pour François Hollande -5, à 11% pour Jean-Luc Mélenchon = et à 7% pour François Bayrou -2.En 2017, selon une autre analyse de l'Ifop citée par Le Monde, 26% des chasseurs ont privilégié Marine Le Pen contre 21,3% des Français, soit un peu moins de 5 points d'écart, 25% Emmanuel Macron +1, 24,7% François Fillon +4,7 et 16,7% Jean-Luc Mélenchon -3.S'il est monnaie courante que la droite défende la chasse à l'unisson, "c'est parce qu'il y a une dimension 'France rurale', traditionnelle, de la chasse, et la droite pense que c'est son vivier naturel", analyse pour le politologue Bruno le chercheur CNRS au Cevipof, pointe les deux facettes de l'activité la chasse conservatrice d'un côté, mais aussi la "chasse populaire" de l'autre, acquis de la Révolution française présent "dans l'univers mental de la gauche".À gauche, on ménage aussi les chasseursIl serait donc erroné de calquer sur le clivage anti et pro-chasse celui entre la gauche et de la droite. Car la gauche compte dans ses rangs des détracteurs comme des défenseurs. Au sein du PS par exemple, pas de ligne nationale édictée sur le sujet, mais plusieurs voix défendent la pratique. Lorsque Yannick Jadot a proposé d'interdire la chasse lors des week-ends et vacances scolaires, la présidente de la région Occitanie Carole Delga, porte-parole de la campagne d'Anne Hidalgo, était très vite montée au créneau "Nous ne sommes pas d'accord", avait-elle le candidat du PCF à la présidentielle Fabien Roussel, député du Nord, avait lui fustigé sur France Info "un courant anti-chasse" qu'il disait ne pas partager, étant "lui-même député d'une circonscription rurale".À l'extrême droite, Marine Le Pen adopte une posture ambivalente. Sur BFMTV le 8 novembre, elle se disait "contre l'interdiction de la chasse". Mais en même temps, interrogée sur les chasses traditionnelles et à courre, elle opposait "Moi, à titre personnel, il y a des choses qui me heurtent." Une ligne de crête qui témoigne des difficultés à composer avec les différentes franges de son électorat sur un tel sujet."La chasse est une activité très populaire", insiste Thierry Coste. "Ce n'est pas ni l'Alsace ni la Sologne avec des patrons du CAC40. Il y a beaucoup de retraités, de salariés. Les trois-quarts des chasseurs chassent à moins de 10 km de là où ils habitent."Seul 1 Français sur 5 favorable à la pratique de la chasseSi nombre de personnalités politiques choient, ou a minima se gardent bien d'égratigner les chasseurs, il faut aussi composer avec les adversaires de la pratique. En septembre dernier, un sondage Ipsos pointait que seul un Français sur cinq y était le site du Sénat, une pétition a été déposée le 10 septembre dernier, portée par le collectif "Un jour, un chasseur", fondé après la mort le 2 décembre 2020 de Morgan Keane, 25 ans, "abattu par un chasseur alors qu’il coupait du bois dans son jardin". Intitulée "Morts, violences et abus liés à la chasse plus jamais ça!", elle demande notamment d'interdire la chasse les mercredis et dimanches et de renforcer la formation des chasseurs. La pétition, qui a dépassé les signatures requises en moins de deux mois, est examinée par une mission sénatoriale intitulée "sécurisation de la chasse".En avril prochain, le Parti animaliste, fondé en 2016, compte être représenté au premier tour de la présidentielle par Hélène Thouy. Aux dernières élections européennes, la jeune formation politique, qui défend l'interdiction de la chasse, avait récolté 2,2% des la FNC n'a pas dit son dernier mot et compte également faire entendre sa voix. Lors de son congrès les 21 et 22 mars prochains, trois semaines avant le premier tour de la présidentielle, la fédération veut convier les candidats à la présidentielle, comme en 2017. Il y a cinq ans, seuls Emmanuel Macron et François Fillon s'étaient déplacés en mars, "on les invitera, on verra qui viendra", affiche Willy Schraen. Puis, aux chasseurs, "je dirai quels sont les candidats en présence, quel est le positionnement vis-à -vis de la chasse", prévient-il. "Et peut-être que je donnerai mon positionnement de vote, ce qui sera le vote de Willy Schraen, pas de la fédération nationale." Un choix pour peser, qui sera de vote, résultats... Tout ce qu'il faut savoir sur l'élection présidentielle avant le second tourLavrov annule sa visite en Serbie après que les pays voisins ont fermé leur espace aérienPrésidentielle Valérie Pécresse acte la fin de son appel aux dons et exprime sa "gratitude"
Accueil Aisne Marine Le Pen a évoqué l’insécurité et son combat contre les éoliennes lors d’un déplacement, samedi, pour soutenir ses candidats aux élections. Article réservé aux abonnés
Accidents de chasse, chasse à courre, prix du permis de chasse… Comment se positionnent les deux vainqueurs du premier tour de l’élection présidentielle vis-à -vis de cette pratique débattue ? Si leurs programmes ne sont pas très développés à ce sujet, c’est dans leurs prises de parole qu’il faudra principalement rechercher des indices sur ce qu’ils pourraient mettre en place une fois au Le Pen “n’est pas un dictateur”La candidate du Rassemblement national précise pour sa part dans son programme que ses mesures “n’ont pas pour finalité l’interdiction de la chasse”. Il prévoit la création d’un “nouveau statut civil des animaux”, qui “impliquera une révision générale des réglementations sectorielles destinées à garantir le bien-être animal, afin de limiter au strict minimum nécessaire l’infliction de souffrances”. Celle-ci, précise-t-elle, “sera menée en concertation étroite” avec plusieurs secteurs, dont les associations de outre, dans le cadre de sa volonté de renforcer les peines sanctionnant les infractions commises envers les animaux, elle souhaite créer des sanctions d’interdiction d’exercer certaines activités et cite par exemple la la candidate s’est déjà prononcée plutôt en défaveur de la chasse à courre, elle n’est néanmoins pas du tout un soutien de son interdiction. Lors d’une interview accordée à Chassons TV en mars dernier, cette dernière a déclaré ne pas avoir “le goût de la chasse à courre”, avant d’ajouter “Cette poursuite et la mort de l’animal, ce n’est pas mon goût, mais comme je ne suis pas un dictateur, je n’ai pas vocation à interdire tout ce qui me déplaît.” Et de compléter “Je sais très bien que c’est une chasse ancestrale mais je n’envisage pas de la prohiber, elle a ses adeptes, ses usages, c’est une tradition française, elle ne nuit pas à la conservation des espèces sauvages mais la vénerie est aussi victime de certains de ses propres abus.”Interrogée sur les accidents de chasse, elle a alors indiqué fin février sur Franceinfo qu’elle considérait la chasse comme une “tradition ancestrale” qui doit être “maintenue” et “protégée”. En revanche, elle a déclaré qu’elle voulait qu’il y ait un débat concernant “le partage des forêts domaniales”. Et d’ajouter “Enfin, si vous empêchez les chasseurs de chasser le week-end, ils ne pourront pas chasser parce qu’ils travaillent, donc il faut réussir à trouver le moyen pour que les promeneurs et les chasseurs puissent, en toute sécurité, profiter de notre domaine extraordinaire.”Chargement du twitt...Emmanuel Macron, “le Picard”Dans le programme du président candidat à sa réélection Emmanuel Macron, pas un mot ne figure au sujet de la chasse. Le 30 mars dernier, le président de la Fédération nationale des chasseurs Willy Schraen a annoncé qu’il voterait en faveur d’Emmanuel s’il a indiqué dans une publication Facebook qu’il s’agissait d’un “choix personnel”, il a toutefois justifié son vote en expliquant que sa “logique” était “celle de se positionner dans chaque élection pour la personne qui coche le plus de cases pour notre avenir [comprendre celui des chasseurs’, ndlr]”, arguant “Ce choix, je le fais uniquement dans l’intérêt de la chasse, et soyez sûr qu’à titre personnel, je n’ai rien à y gagner hormis l’incompréhension de certains d’entre nous. J’ai une fois de plus fait passer la chasse avant tout le reste.”À noter également qu’en termes de bien-être animal, le quinquennat du chef d’État s’achève avec un bilan très en demi-teinte. En ce qui concerne strictement la chasse, on se souvient notamment de la baisse du permis de chasse, qui a entraîné une hausse du nombre de demandes de ce même si la chasse à glu, une pratique régulièrement pointée du doigt par les associations de protection animale pour sa cruauté, a toutefois été interdite durant son mandat, c’est parce qu’il fallait que la France se mette “en conformité avec le droit européen”.“Je ne dirais pas que la chasse est une barbarie”, a aussi déclaré Emmanuel Macron dans une récente interview accordée à Brut, avant d’assurer que certaines chasses n’étaient “plus acceptables”, puis de défendre les chasseurs “qui très souvent vivent plus dans la nature que toutes celles et ceux qui leur donnent des leçons”.Enfin, début avril, Emmanuel Macron a adressé un courrier aux chasseurs français dans lequel il donne une idée de ce qui pourrait arriver en cas de réélection. Dans ce dernier, il écrit que la chasse française est une “activité populaire dont le développement doit être soutenu”. Il déclare “Le Picard que je suis sait la place particulière de la chasse dans nos campagnes. Vous êtes motivés par cette passion qui vous conduit à être des acteurs à part entière de la protection de la nature.”Puis ajoute “Sur les chasses traditionnelles, ma position n’a pas varié depuis 2017. […] Pour moi, ces chasses font partie du patrimoine et de l’histoire de nos territoires.” Enfin, au sujet des accidents de chasse, qui font des morts chaque année, il écrit “Il n’a jamais été question d’envisager l’interdiction de la chasse les week-ends et les jours fériés, car la chasse reste une activité populaire.”