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Le deal à ne pas rater Coffret Pokémon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français où le ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez AuteurMessageInvité Empire State of MindInvité Sujet L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 19 Fév - 1908 Avec mes gains au casino, je me suis acheté une casquette de yachtmanAvec mes pertes, j'aurais pu me payer le casino ! Dingue comme ce simple mot pouvait faire briller les yeux de Gabrielle. Bien entendu, officiellement, elle n’avait pas grand-chose à faire ici, n’étant pas inscrite à Fordham. Mais en tant qu’ancienne élève fréquentant quelqu’un qui était toujours élève, elle en avait bien le droit, après tout ? Et, même dans le cas contraire, elle se souciait bien peu de cela. Elle allait entrer, point s’était préparée pendant de longues heures pour cela. Trouver une belle robe – noire légèrement pailletée – pour la soirée, des escarpins à talons – histoire de gagner quelques centimètres – ainsi que ses cheveux, à nouveau oranges après le rouge, coiffés et bouclés. Un léger maquillage par-dessus le tout, une petite veste et elle était prête à partir. Prenant clés et sac à main, elle sortit de chez elle, priant pour ne pas croiser le chemin d’un voleur à l’arrachée en passant. Elle n’avait à vrai dire aucune idée de la somme que contenait son portefeuille. Des centaines, des milliers peut-être. L’argent n’avait que peu d’importance pour elle. Surtout pour une soirée casino, où l’important serait de s’amuser, de dépenser sans compter. Et, cela, elle le faisait à la talons claquaient en rythme sur les pavés, alors qu’elle s’approchait du night club en question. On entendait déjà la musique, les rires et les cris, rien qu’en étant dehors. L’ambiance devait être à son comble, l’alcool coulant sans doute à flots. Parfait, elle adorait cela. Le tout serait de retrouver Christofer dans cette foule. Après tout, c’était un moyen comme un autre de fêter la Saint Valentin. Elle avait beau se la jouer française romantique, elle se voyait mal passer la soirée au restaurant face à lui, avec plein de ballons roses horribles partout. Peut être une simple soirée chez lui aurait suffit, avec un film, un petit repas et sans doute quelques gratouillements sur sa guitare. Mais l’appel du jeu s’était fait plus fort. De toute façon, l’un comme l’autre dépensaient sans compter. Cela risquait donc d’être des plus son entrée, elle ne put qu’entendre les fameux bruits de machines à sous, pièces tintant joyeusement lorsqu’elles tombaient, cris de joie ou de désespoir des joueurs. Messieurs, faites vos jeux. » Trente dollars sur le 24 rouge » Nous avons un gagnant ! Félicitations ! ». Les yeux de Gabrielle se faisaient brillants et malicieux, alors qu’elle se frayait un chemin dans la foule. Parfois, les étudiants la reconnaissaient, la faisant se retourner sur son passage. Sourires, paroles rapidement échangées, quelques bises même, avant de reprendre sa route, se faisant difficilement un chemin partout ces gens bien trop grands pour elle. Heureusement qu’elle ne s’était pas contentée d’un On se retrouve là bas », donnant un point de rendez-vous précis. Retrouver Christofer là dedans ? Mission quasi-impossible. Quelle idée elle avait eue, vraiment, que de croire que cela serait plus simple que d’y aller ensemble, lui venait la chercher à son appartement. Quelle têtue elle faisait, le bar fut bientôt dans son champ de vision, et lui avec. Le cœur de Gabrielle se mit à battre plus fort, son sourire devenant sincère et doux, alors qu’elle s’approchait de lui. Elle posa une main sur son bras, se hissant comme toujours sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres, les talons aidant. – Hey ! Prêt à dilapider une bonne partie de la fortune Dumoulin en une soirée ? Dis-moi que tu sais jouer au poker, j’ai toujours rêvé de faire la femme pulpeuse regardant son mari jouer ! Enfin, sans le cigare pour toi ! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 19 Fév - 2208 Une soirée dans un casino improvisé ; toujours plus original qu’un repas dans un restaurant chic qui se terminerait par deux ou trois chocolats. Pas moins casse-tête, par contre. Dans un restaurant chic, il faut bien s’habiller. Mais dans un simili-casino, c’est obligé de porter le costume-cravate ou bien le port du jean était tout à faire correct ? Gros dilemme. Disons que si Christofer pouvait éviter de sortir un smoking, il serait plus que joyeux. Ça lui faisait plutôt bien, en fait, malgré tous les tatouages ; il était le seul à ne pas s’en rendre compte. Bon, au pire il pouvait faire un mélange. Un jean ni trop serré ni trop large, noir pour passer inaperçu, à la place du pantalon habituel, et un veston juste un peu plus simple que celui du tuxedo habituel par-dessus une chemise blanche. Et la cravate noire, bien sûr, ça il ne passerait pas par-dessus. En gros, c’était chic sans donner mal au cœur à cause d’un excès. L’idéal. Faudrait qu’il se convertisse en styliste. Ou vérifier que tout est en ordre avant de partir, donner à manger et de l’eau à Eli le chien –qu’il avait bien évidemment été acheter à l’animalerie le lendemain de sa toute première rencontre avec le chat de Gaby-, apporter le portefeuille, les clés de maison et de voiture –une jolie Mazda 3 bleue turquoise sur laquelle il avait arrêté son choix en septembre quand il en avait eu assez de prendre le bus-, le téléphone portable juste au cas, un paquet de chewing gum à la menthe –difficile de ne pas en mâcher sans arrêt quand on en prend l’habitude- et faire une dernière vérification des cheveux avant de finalement partir. Il s’ennuyait déjà de son toutou, d’ailleurs. C’était limite s’il ne téléphonait pas à une baby-sitter chaque fois qu’il s’absentait. Papa Tofer arriva en même pas trente minutes tout le monde était en train de faire des bébés, donc presque pas de voitures en ville sur la rue où ce trouvait le LoungeApple. Par précaution, il tourna pour aller se garer dans une ruelle adjacente, tout comme pas mal tout le monde, en fait. Bah. Il verrouilla ses portières, ce qui activa en même temps l’alarme. Pas comme s’il prévoyait l’entendre de l’intérieur, mais c’était automatique. Bon, souffler une dernière fois et entrer dans l’endroit presque surpeuplé où les bruits ne manquaient pas. En tout cas, l’ambiance était réussie. Gabrielle et lui avaient conclu de se retrouver devant le bar, il chercha donc l’endroit des yeux et s’y dirigea. Mieux valait ne rien commander pour l’instant et attendre la jeune femme qui était sans aucun doute sur le point d’arriver. N’empêche, ça aurait été tellement plus simple d'aller la chercher. Elle doutait probablement encore de ses capacités de conducteur, ne fallut même pas cinq minutes pour qu’une main ne se pose sur le bras de Toffee. Ah tiens, il surveillait l’arrivée de la chevelure rousse, mais clairement pas assez attentivement. Il se pencha quand il la vit se mettre sur la pointe des pieds –fallait bien lui laisser croire qu’elle pouvait l’atteindre simplement en portant des talons hauts et en se remontant- pour l’embrasser. Rapidement, mais adorablement.– J’ai joué au poker une fois dans ma première année d’université et j’ai beaucoup regretté mes vêtements au cours de la partie. Au pire je ferai le monsieur perdu regardant sa femme jouer, cigare en plus pour toi. Ou bien je tenterai le tout pour le tout et demain je déménage dans une boite en le poker n’était vraiment pas son truc. Enfin, il n’avait jamais joué avec de l’argent, mais ça lui avait pendant une longue soirée coûté de se déshabiller à maintes reprises. Ça avait suffit à le démoraliser. Par contre il était champion aux échecs ! D’accord, déjà moins valorisant. – Mais j’aime bien le Blackjack. Et j’suis prêt à tenter n’importe quoi vu que j’ai pas de limite budgétaire. Même le poker s’il le devait avoir environ deux-milles dollars dans son portefeuille. En coupures de vingt dollars, c’était franchement très épais. Et probablement pas nécessaire puisque le budget de 99% des joueurs autour d’eux était sans aucun doute beaucoup plus bas. Raisonnable. Faudrait qu’il fasse des efforts pour que personne aux alentours ne comprenne qu’il était moins dans la norme » qu’on le croyait. Surtout qu’il pouvait reconnaitre quelques visages autour. Tofer se pencha pour aller poser un baiser sur la joue de Gaby, presque par principe, puis la prit par la main en la regardant à nouveau, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres. – J’aime ta robe. T’es super jolie dedans. Quoi que tu l’es tout le temps, mais ça fait toujours spécial de te voir en robe. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Sam 20 Fév - 1711 Elle avait beau savoir que c’était tenue correcte exigée », le voir habillé comme cela avait quelque chose de fascinant. Cela la dérangeait seulement parce qu’elle ne pouvait plus voir ses tatouages. C’était déconcertant, tant elle était habituée à admirer sa peau encrée – sans oublier le fait qu’elle s’était un jour amusée à tous les compter. Mais cela lui allait bien. Plus que bien, d’ailleurs. Quelque chose qu’elle apprécierait voir plus que ce soir là, bien sur, il se baissa pour se laisser embrasser. Elle en avait l’habitude, à force, et préférait passer outre cela. Il était grand, elle était petite, fin de la discussion. Rapide baiser du bout des lèvres, cela suffisait. Non pas que de l’embrasser à pleine bouche l’aurait dérangée. Mais pas en plein lieu public comme cela. Elle connaissait assez l’adorable timidité de Christofer pour conversation alla naturellement vers le poker, grand sujet de la soirée. Elle avait appris à le jouer, des années plus tôt, avec des bonbons comme mise de jeu. Uniquement parce que leurs parents n’étaient pas assez fous pour laisser la progéniture dilapider leur argent à droite et à gauche. Elle était bien piètre joueuse, d’ailleurs. Sans doute la capacité à cacher ses émotions qui lui faisait T’auras le droit d’installer ton carton dans mon salon, va !Elle doutait fortement que Christofer puisse jouer jusqu’à en perdre sa maison, tout de même. Celle-ci valait une vraie petite fortune, après tout. Et puis, les billets, c’était bien, parce qu’ils en avaient à gogo. S’il se mettait à plaquer son trousseau de clés sur la table de jeu, par contre, elle aurait toutes les chances d’intervenir. Il ne fallait pas abuser des bonnes ? Oui, pourquoi pas ! Elle n’y avait jamais vraiment joué, lui préféra la roulette et son hasard. Mais il fallait bien un début à tout, n’est-ce pas ? De toute façon, ce n’était pas comme si elle avait peur de se ruiner dû au fait qu’elle ne connaissait pas les règle. Cela avait, au contraire, quelque chose d’amusant et d’ déposa alors un baiser sur sa joue, la complimentant sur sa tenue. Rien que pour de telles paroles, elle se serait bien habillée en robe tous les jours ! Mais ce n’était pas franchement son truc. Elle n’aimait pas montrer ses jambes, ses genoux bien trop maigres. Au pire, elle mettait toujours des collants opaques. Là, elle se sentait un peu mise à nue. Mais s’il aimait cela, le jeu en valait bien la chandelle, après tout. Heureusement qu’il faisait plutôt sombre, d’ailleurs. Cela cachait ses joues rouges de gène et de plaisir face au Merci. C’est une… En fait, on s’en fout un peu du nom du couturier. J’en ai quelques rares autres en stock, si ça t’intéresse. Mais t’es pas mal non plus. Ca cela changeait de ses habituels tee-shirts Drop Dead. S’était-il rendu compte, d’ailleurs, qu’elle lui en avait chipé un, à force ? Sans doute. C’était assez sympa, pour trainer toute la journée dans son appartement, comme assez parlé vêtements. Ils n’étaient pas venus pour cela, après tout. Prenant sa main, elle le trainant jusqu’à la caisse, sortant tout naturellement trois billes de deux cent dollars de son portefeuille. Contrairement à son amoureux, elle ne se cachait pas vraiment d’avoir de l’argent, gardant simplement secret son statut de petite héritière. Les jetons rouges et bleus tintaient joyeusement, alors qu’ils tombaient dans l’énorme gobelet que lui tendit ensuite la caissière. Six cent dollars de jetons. attendit qu’il en eut fait de même avant de le trainer jusqu’à une table de blackjack. Il voulait y jouer, il allait y jouer. Et pas qu’un peu. Elle se jucha sur l’un des tabourets, à ses côtés, posa cinq petits jetons devant elle. Bien, maintenant il ne restait plus qu’à devenir ce qu’il fallait faire. Carte, carte, carte. Le joueur à sa droite tapota de l’index sur le dos de ses cartes, il reçut une carte. Ok, ça, ça marchait. Sourcils froncés, elle regardait ses jetons partir à chaque manche, en gagnant une elle ne savait comment. Au bout d’un moment, tout de même, elle se pencha vers Christofer, lui chuchotant à l’ Okay, je comprends rien de ce que je fais, c’est marrant. Mais explique moi quand même, chéri, s’il te plait !Sourire adorable de circonstance, bien entendu. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Dim 21 Fév - 1044 – Whoa, ça fera un peu comme du valait quand même éviter de miser tout et n’importe quoi, par contre. S’il pouvait garder son chez lui et éviter d’habiter dans une boîte de sèche-linge, il n’en serait pas plus malheureux. De toute façon, ses deux-milles dollars dans ses poches étaient un montant extrêmement élevé à son goût, et il était hors de question qu’il en dépasse. Au mieux quelques cents pourraient être misés, rien de plus. Le but n’était après tout pas réellement de gagner de l’argent. C’était l’idée du Blackjack semblait plaire, c’était un bon début ; commencer en terrain connu avant de s’aventurer dans tous les jeux de cartes dont il ne soupçonnait peut-être même pas l’existence. Dès que les petits bonjours trognons à souhait seraient terminés, ils pourraient s’aventurer dans la jungle de jetons.– Je savais trop pas quoi porter. J’avais pas envie d’avoir l’air de me rendre à un mariage non plus. J’y ai été méthode chic simplifiée. Et oui, ça pourrait m’intéresser, pour d’autres occasions un peu reste du temps, il n’avait rien contre les vêtements beaucoup plus simples. Jolis mais sans prétention et qui ne le forçaient pas à prendre une heure et mille précautions pour détacher les boutons. Plus pratique un peu. Enfin bref, là n’était pas la gros, il était vraiment temps de… se lâcher. Difficile à faire sans alcool dans le corps ! Ça finirait bien par venir, mais faudrait qu’il pense à se contrôler un peu pour éviter de finir comas dans son lit ou celui de Gaby. Ou encore sur un sofa, le sol ou le comptoir de la cuisine. Ouais, c’était arrivé une fois, ses colocataires avaient d’ailleurs eu une sacrée surprise. se contenta donc de suivre Gabrielle et de l’imiter, à la différence près qu’il n’échangea que deux-cents dollars pour commencer. S’il avait fallu qu’il en sorte six-cents en billets de vingt, ça aurait été long. Bon, deux-cents dollars de jetons de son côté dans son gobelet alors qu’il suivait Gaby qui avait quand même réussit à localiser une table de Blackjack. S’installer, faire une mise, attendre sa première carte. Un quatre, yuck. Surtout que Gaby avait un dix et que le croupier venait de se taper un neuf. Deuxième carte… Un sept. Horreur. Contre un as pour Gabrielle, merde, elle jouait fort la clémentine ! Comment mettre son copain au tapis en cinq secondes. Bon, deuxième mise. Troisième, quatrième, cinquième… C’était assez partagé. Vraiment de la chance. Avoir été plus doué, il se serait sûrement habitué à compter les cartes pour s’aider. Mais bon, c’était illégal de toute façon, mieux valait ne pas faire de connerie. Il en était à dix-huit durant une énième mise quand Gabrielle se pencha pour lui chuchoter à l’oreille, lui demandant des explications. Ah bah tiens, pour une fois qu’il savait quelqu’un chose concernant la vie réelle qu’elle ne savait pas ! Donc, si elle l’avait buté en même temps que le croupier, c’était qu’elle avait de la chance. Bon à savoir !Toffee sourit, se reculant légèrement pour la regarder. Il lui expliqua rapidement les règles du jeu, à voix basse, insistant sur la valeur des cartes ainsi que le fait qu’elle ne devait pas faire sauter le vingt-et-un. Ce n’était peut-être pas tellement clair mais, de toute façon, elle ne semblait pas réellement nécessiter à ce point des explications puisqu’elle les avait déjà butés trois ou quatre fois juste avec ses deux premières cartes qui égalisaient vingt-et-un sur le coup. Honnêtement, Christofer aurait pu passer sa soirée à cette table. Des gens étaient arrivés entre temps pour jouer avec, ou plutôt contre eux, et ça mettait franchement de la vie. Mais mieux valait couper avant que Gaby ne commence à se faire chier, parce que ça commençait à faire un bon moment qu’ils étaient là.– J’commence à avoir soif. On pourrait aller se chercher un truc à boire au bar et après tu pourrais m’expliquer comment jouer au poker de façon à ne pas tout perdre, qu’est-ce que t’en penses ?En fait, il avait envie de se taper d’un peu de tout ce qui se trouvait dans l’endroit. Niveaux jeux, évidemment. Mais pas trop longtemps non plus. Pas qu’il avait prévu quoi que ce soit de romantique et cucul à souhait pour quand ils en auraient assez et rentreraient, mais il n’avait pas non plus envie de dessécher devant une table quelconque. Jouer, apprivoiser l’endroit, s’amuser sans ruiner le plaisir avec un surplus. Pas de surconsommation, et c’était également valable pour l’alcool. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mer 24 Fév - 141 Cela avait quelque chose d’amusant d’essayer de deviner les règles d’un jeu dont elle ne connaissait strictement rien. Elle tentait d’analyser chaque mouvement mais, au final, elle voyait plus de jetons partir du côté du croupier que venir vers elle. Ce n’était qu’à moitié frustrant, compte tenu du large gobelet encore rempli qu’elle avait calé entre ses genoux dénudés. Sourcils froncés formant une unique barre dorée au dessus de ses yeux, elle détaillait avec précision le jeu, sans succès. Ainsi, lorsqu’une petite pile de jetons lui fut enlevée, elle finit par renoncer, prenant l’option de facilité demander à Christofer. Il souriait, le bougre, parfait premier de classe adorant enseigner son savoir aux ignorants. Mais elle ne pouvait lui en vouloir, préférant boire ses paroles en tentant d’y comprendre quelque chose. Ses sourcils se fronçaient plus encore, mais le débit des paroles de son homme était bien trop rapide pour qu’elle puisse assimiler toutes les règles en une unique écoute. Tant pis, elle prendrait ce qu’elle avait compris et ferait au feeling pour le reste. Cela ne devait pas être bien compliqué, après tout, si elle avait déjà gagné quelques manches sans le jeu reprit alors, s’accélérant même lorsque d’autres personnes virent occuper les deux places libres à sa droite. Cartes échangées, volant au raz du tapis vert, jetons faisant le passe-passe, yeux de Gabrielle suivant chaque mouvement avec un air studieux qu’on ne lui connaissait guère. Pourtant, lorsqu’elle n’eut finalement plus de jetons devant elle, elle se lassa. Perdre n’est pas amusant, pas lorsque l’on ne comprenait ce fut à ce moment-là que Christofer lui proposa d’arrêter les frais et d’aller boire quelque chose à la place. Bonne idée. Elle souriait doucement, mais ses lèvres s’étendirent en un plus grand sourire encore lorsqu’il parla poker. Elle se permit même un petit rire, avant de répondre - C’est à ce moment-là que je t’avoue être une quiche à ce jeu, c’est ça ? Enfin, je me débrouille mais…Mais elle avait appris à jouer avec une bande d’adolescents de quatorze ans. Autant dire que, pour gagner, Gabrielle n’utilisait pas que les atouts qu’elle avait dans sa main. Mais mieux valait passer cet intéressant détail, étrangement. Quoi que, si elle se trouvait attablée avec plusieurs étudiants – masculins et plein d’hormones, tant qu’à faire –, baisser doucement le décolleté de sa robe pourrait faire partie de sa technique de jeu. Enfin, elle avait temps d’y penser, tout de le suivit donc gentiment jusqu’à l’endroit d’où ils venaient, s’accoudant au comptoir avec délicatesse lorsqu’ils furent arrivés. Autant jouer la carte de la grâce et de la féminité jusqu’au bout, après tout, c’était la Saint Valentin. Elle n’allait pas jouer son garçon manqué, comme elle savait si bien le faire, et commander vodka pomme sur vodka pomme jusqu’à voir tourner le décor. Cela manquait cruellement de classe. Et elle devait avoir tous ses esprits pour les prochains jeux, Un kir royal, s’il vous remplaçons la boisson d’alcoolique avertie contre la boisson de petite pétasse alcoolisée et gloussante, c’était tellement mieux. Mais bon, le champagne restait du champagne. Français, quoi. Et, à voir le nom de la bouteille que le barman sortait, il ne s’agissait pas du plus écœurant que l’on pouvait trouver sur le marché. Elle attendit que Christofer soit servi également avant de lever doucement son verre, sourire de petite amie amoureuse de Joyeuse Saint Valentin, quand même. Tu m’excuseras de ne rien avoir acheté, j’espère ?On passera outre le discours habituel sur cette fête ô combien commerciale, qu’il ne fallait pas un seul jour de l’année pour s’aimer et tout le reste. A vrai dire, elle avait un cadeau, de son cru. Mais il fallait attendre d’être à son appartement, avec la guitare dans les mains, s’il voulait le trempa à peine ses lèvres dans le liquide pétillant, voulant déjà repartir à l’assaut des tables de jeu. C’était plus fort qu’elle, après tout. Heureusement que l’appel du jeu ne se faisait qu’une fois entrée dans le casino. Elle aurait dilapidé tout l’héritage familial en peu de temps, dans le cas Poker, donc ? Ou tu préfères admirer mes chances incroyablement nulles à la roulette ? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Dim 28 Fév - 2012 L’idée de finalement lâcher le Blackjack pour aller boire un verre et tenter leur chance au poker sembla plaire à Gabrielle. Même si Christofer s’attendait à ce qu’elle soit douée à ce jeu, en fait. Mais bon, elle ne pouvait pas être pire que lui, de toute façon. Enfin, s’il avait appris à jouer avant de se lancer dans une partie, ça l’aurait probablement aidé à garder ses vêtements, mais détail. Il avait trop bu ce soir-là pour se faire chier à apprendre les règles.– … mais de toute façon tu m’assassinerais quand même si on jouait l’un contre l’autre. Le bar arriva bien vite, tout comme la commande de Gaby. Bon, de son côté de serait un peu moins classy, sans tomber au stade de la bière, évidemment. De toute façon, c’était loin d’être ce qu’il préférait. Mieux valait éviter la vodka, qui était le meilleur moyen de le placer avec la tête dans la toilette pour toute la journée du lendemain. En fait, les cocktails, c’était pas trop son truc. Il en connaissait quelques uns de nom sans jamais y avoir goûté. Pauvre enfant vendu aux shooters de peu importe quoi. Bon, il reviendrait plus tard pour un truc plus osé, pour l’instant il allait faire simple, go pour un Bloody Mary, tout simplement parce qu’il n’avait pas envie de se casser la tête à chercher un truc plus original à boire et que le céleri lui était tout de suite venu en tête. Et puis, le sel de peu importe quoi sur le rebord du verre, c’était juste trop bon. Ahem. Il rangea son portefeuille qu’il avait dû sortir pour payer et regarda Gabrielle qui levait son verre, souriante. Cela le fit sourire un peu plus, même si les coins de sa bouche étaient déjà légèrement retroussés depuis un bon moment. Et là, le coup de grâce le cadeau de Saint-Valentin. Évidemment ! Lui qui avait pensé à chaque petit détail de sa soirée jusqu’à couper les griffes du chien pour éviter qu’il brise les sofas en son absence, il avait oublié ce gros truc-là, qui aurait dû être prioritaire dans son esprit. Au moins, Gaby ne lui avait rien acheté non plus. Ça aurait été le pire, de recevoir un cadeau sans en faire. Et merde. Il pourrait bien lui apporter des fleurs le lendemain, au moins. Surtout par principe.– J'viens de comprendre à l’instant pourquoi mes ex m'ont laissé. J'oublie toujours le foutu cadeau de Saint-Valentin. Fais-toi plaisir à ne jamais penser au mien. Au moins, il pouvait se consoler en se disant que c’était difficile de trouver un cadeau à une fille qui pouvait tout avoir. Mais bon, en même temps, c’était l’intention qui comptait… Hey, c’était pas comme s’il ne pensait jamais à elle ; il avait compris, suivant le modèle de son père, que de petites attentions ici et là font toujours toute la différence dans un couple. Ses parents vivaient toujours le grand amour parce que monsieur Green achetait souvent des fleurs à sa femme, même sans occasion spéciale. Toffee avait suivi l’exemple, tout simplement. Pas nécessairement toujours avec des fleurs, mais parfois même des stupidités peuvent changer le monde. – L’un ou l’autre, ça me va. J’avoue que la roulette c’pas trop casse-tête. Mais franchement, j’vais te suivre toute la soirée, j’crois que je connais aucun jeu de casino à part le Blackjack. En même temps, c’est la première fois que j’entre dans un endroit du genre, vu que j’ai pas l’âge. D’accord, son âge ne l’avait jamais empêché de se frayer un chemin à l’intérieur d’un bar ou d’une boîte de nuit. Mais le casino, ça lui avait toujours semblé un peu trop limite. Et relativement dénué d’intérêt considérant qu’il n’avait pas besoin d’argent. Enfin, il ne restait plus que trois semaines exactement avant qu’il ait finalement l’âge d’entrer où bon lui semblait de façon prit quelques gorgées de son Bloody Mary, prenant la main de Gabrielle dans la sienne alors qu’ils se dirigeaient vers… le jeu qu’elle choisirait, en fait. Il avait probablement un peu peur de la perdre dans l’endroit. Mais bon, ce n’était pas si grand non plus, et elle était plutôt facile à repérer, considérant ses cheveux.– Au pire j’achèterai un peu de litière pour ton chat, ça va être mon cadeau. Ça me tape d’encore avoir oublié. Ou sinon je laisse tomber ça et à Pâques on va en Floride. Qu’est-ce que t’en dis ?Il sourit à nouveau, content de l’idée qu’il avait eue sur le coup. La Floride, c’était pas trop loin ; ça laissait une marge de manœuvre pour les vacances d’été, question d’être plus original une fois rendu là. Bah ouais, si Christofer avait toujours passé ses vacances à New York ou sinon dans le pays où ses parents étaient dans le moment, c’était parce qu’il n’avait jamais personne avec qui voyager. Il détestait peut-être déménager sans cesse, mais voyager, c’était une toute autre histoire. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 1 Mar - 1705 Cela l’amusait de s’imaginer explosant Christofer au poker. Mais elle savait bien que cela serait impossible. Elle avait beau connaitre les règles et être assez bonne joueuse, elle n’arrivait pas à bluffer. Ou, plutôt, elle n’arrivait pas à cacher son air ravi dès qu’elle avait de bonnes cartes en main. Il fallait dire que ce n’était pas des plus pratiques, bien entendu, vu qu’elle n’arrivait pas à feindre ce genre d’émotions. Tant pis, perdre était amusant aussi, après tout. Ou pas, en fait. Mais seule comptait la présence de son amoureux à ces côtés, ce soir là, alors elle se fichait bien de gagner ou qui, d’ailleurs, s’empressa de payer pour leurs deux boissons. Elle l’en remercia d’un petit sourire, tout de même gênée. C’était plus fort qu’elle, elle avait toujours du mal à accepter qu’il paie pour elle. Pourtant, elle devait se faire violence, tant il était galant. C’en était presque frustrant, d’ailleurs. Elle avait tellement d’argent, c’était moche de le faire payer à sa place. Bon, bien entendu, le budget du jeune Green n’était pas des plus minces non plus. Mais c’était plus question de principes qu’autre qu’il ne se cachait pas de lui acheter tout un tas de petits machins, utiles ou non. Il suffisait qu’elle s’attarde plus de trois secondes sur quelque chose dans une vitrine pour être quasiment sure de se le voir offrir dans les jours qui suivaient. C’était assez perturbant, au début, mais elle s’y était faite assez rapidement. Et avait du acheter un vase, d’ailleurs. Première fois qu’on lui offrait des fleurs. Ca, par contre, elle ne s’y habituait pas, trouvant que cela faisait tache dans son appartement superbement contemporain. Mais cela partait toujours d’une bonne attention et les fleurs sentaient divinement bon. Elle ne pouvait donc pas lui en tenir rigueur. Surtout pas avec la petite mine ravie qu’il affichait lorsqu’il lui tendait le bouquet ou le présent. C’était sans doute cela qu’elle préférait, d’ L’oubli de Saint Valentin est vraiment une excuse de rupture valable pour tes ex ? Woah… Enfin, je ne m’en plaindrais pas, bien entendu. Parce qu’il faudrait bien plus qu’un stupide cadeau oublié pour qu’elle le quitte, c’était certain. Il lui faudrait une sacrée bonne raison pour remettre Christofer sur le marché des célibataires. Je l’ai, je l’garde ! » et point final. Et comme il n’était franchement pas du genre à lui faire des saloperies dans le dos, elle n’avait plus qu’à attendre qu’il se lasse d’elle. Ce qu’elle espérait ne pas arriver de sitôt, bien but une gorgée de son verre en souriant, alors qu’il expliquait ne connaitre aucun des jeux présents dans les casinos. Ah, oui, forcément, vingt-et-un ans. C’était toujours étrange de se dire qu’elle était plus vieille que lui. Sans doute parce qu’il était beaucoup plus mature. Et puis, elle était tellement habituée à la majorité des dix-huit ans française que ce genre de détail ne faisait qu’effleurer son esprit, bien Mon dieu, tu fais dans l’illégalité, une fois de plus !Sous entendu Après t’avoir fait sécher toute une aprem de cours pour commencer notre relation, on n’est plus à ça près ! ». Elle se laissa alors prendre par la main, jusqu’à… Bonne question, jusqu’où allaient-ils ? A vrai dire, elle n’en savait trop rien. Poker ou roulette ? Machines à sous, sans doute. Non, ça, ce n’était pas aussi amusant que le reste. Alors qu’elle avançait, elle se mit doucement à rire lorsqu’il lui parla de la litière de son chat. Ah, ça, ça allait faire plaisir à Spooky, c’était sur. Mais son rire s’étrangla dans sa gorge alors qu’il finissait de parler. Arrêtant brusquement de marcher, elle se retourna vers lui, yeux grand ouverts par la surprise et brillants de plaisir. Elle voulut ouvrir la bouche pour répondre quelque chose mais s’en retrouva bien muette, mettant une main sur ses lèvres, amusée de sa vrai dire, elle ne connaissait rien de la Floride, à part ce qu’on lui montrait dans Dexter ou les Experts Miami. L’été, elle préférait toujours s’envoler pour la Californie et ses nombreux festivals de musique sous un soleil de plombs. Los Angeles, New York, voilà tout ce qu’elle connaissait des Etats-Unis. Voir un peu de pays ne ferait pas de mal. Surtout si c’était pour voyager en si bonne compagnie. Et puis, en Floride, il y avait Mickey. Oui, bon, pas sure qu’elle puisse le trainer jusqu’à DisneyLand, tout de même. Mais on ne savait jamais…- Pour de vrai ? Enfin, oui pour de vrai mais… Enfin… Oh, ça serait génial !Il n’en fallut pas plus pour qu’elle lui saute dessus – presque littéralement – pour l’embrasser. Au diable sa petite taille, elle trouva une solution radicale en tirant sur sa cravate pour lui faire prendre quelques centimètres avant de s’emparer de ses lèvres. Et tant pis pour la discrétion, elle s’en fichait pas mal à l’instant. Des vacances en amoureux ! Il n’y avait certes pas mieux, comme là le baiser, elle lui reprit la main, tout sourire, recommençant à l’entrainer elle ne savait où. Le prochain jeu se ferait au hasard, donc. Elle était d’ailleurs sur le point de caracoler au lieu de marcher, voulant montrer à quel point elle était heureuse en sautillant partout comme une démente. En gros, le poker, ce n’était pas pour tout de suite. D’ailleurs, ce n’était pas une table de roulette qu’elle voyait, là bas ?- De toute façon, j’ai menti. J’ai un rire alors qu’elle lui tirait sur le bras jusqu’à la table en question. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 8 Mar - 2146 Bon d'accord, l'oubli de la Saint-Valentin n'avait jamais été une raison de rupture valable. En fait, il n'avait été laissé qu'une fois, et c'était par Josy-Ann, la jolie rousse qui était depuis partie vivre à Boston. Heureusement. Ça n'avait jamais fonctionné, et cet oubli de cadeau semblait avoir été la goutte faisant déborder le vase. Pauvre elle. Ou plutôt pauvre lui pour les deux mois qu'ils avaient passés ensemble. Ahem. Dans les autres cas, il y avait eu rupture d'un accord commun avec Pixie ah tiens, ses trois petites amies en date avaient toutes été des rousses, bon à savoir !, puis il y avait eu William et c'était Toffee qui l'avait planté là, pas l'inverse. Quant aux relations précédentes, c'était pas mal sur le même principe. Tu me veux encore, mais moi j'te veux plus. ». Enfin, mieux valait ne pas penser à ses ex et à ses ruptures le soir de la Saint-Valentin alors qu'il était avec sa chérie du moment -et, il l'espérait bien, des moments futurs.– Bon, en fait pas vraiment. Mais détail, on s'en fout du moment que ça m'a mené jusqu'ici. Avec toi, fallait-il comprendre. Enfin bref, le sujet dévia sur ses vingt ans -presque révolus cependant- et il préféra ne pas commenter les paroles de Gaby. En effet, il avait assez souvent fait dans l'illégalité, que ce soit par rapport à son âge ou non. Mais bon, jusqu'à un certain point, on s'en fout. Mieux valait ne pas commencer à citer tout ce qu'il avait fait -ou plutôt tout ce qu'il avait pris- et rester dans le sujet du moment. La Saint-Valentin, quoi. La litière pour le chat sembla être une idée qui amusa Gaby mais, visiblement, sa réaction changea totalement quand il fit mention d'un voyage en Floride. – Bah oui, pour vrai, répondit-il en souriant, une seconde avant que Gaby ne s'empare de sa cravate pour le tirer vers le bas et réussir à l' une bonne technique, ça c'était clair. Faudrait qu'il fasse attention, quand même, parce qu'il venait d'avoir la confirmation qu'une cravate pouvait servir à étouffer quelqu'un. Réflexion inutile, surtout que sur le coup il était loin de se faire étrangler et il aimait bien la façon que Gaby avait trouvée de lui couper le souffle. Il n'avait pas tellement l'impression qu'elle se souciait de la quantité de gens autour d'eux, non plus. Limite ça pouvait être gênant, et ses joues tournèrent probablement au rouge après seulement quelques secondes. Non, il n'avait pas encore bu assez d'alcool pour perdre sa timidité habituelle. Reste que c'était quand même un beau remerciement pour une simple idée. Faudrait visiblement qu'il la rende concrète. Dès que Gaby le lâcha et l'attrapa par la main, il décida d'apporter des précisions – On pourra aller à Disney World, sur la plage, voir des crocodiles et tu pourras jouer à cache-cache au travers des se laissa trainer par Gabrielle, se doutant bien d'où elle se dirigeait. Bah oui, à la taille qu'il avait, ça avait été assez simple de remarquer la roulette devant eux. Il manqua cependant faire pause dans sa marche quand il entendit la jeune femme lui dire qu'elle avait en fait un cadeau. Oh là là, injuste, injuste ! Heureusement qu'il venait de penser à la Floride, sinon il se serait détesté d'avoir oublié. Impossible pour lui de recevoir un cadeau sans en offrir, à moins que ce soit à son anniversaire. Sinon il se sentait carrément imbécile. Il soupira quand ils se furent finalement arrêté et se plaça derrière Gaby pour rapidement lui faire un câlin de dos et poser un baiser dans le creux de son cou. – Mais normalement à la Saint-Valentin c'est les garçons qui offrent des trucs aux filles, pas l'inverse. Et je crois pas avoir remarqué quoi que ce soit d'anormal sous ta robe, sinon tu le caches franchement bien. Mais bon, j'avoue que si tu m'as acheté des pantoufles avec des oreilles de lapins, je dirai autre baiser dans le cou avant de finalement la lâcher et de regarder le jeu devant eux. Il prit quelques gorgées de son breuvage alors qu’il tentait de s’empêcher de sourire. Et non, évidemment, ce n’était pas l’alcool qui lui donnait cet air enjoué. Du moins pas pour l’instant. Il aimait bien la situation dans laquelle il était, la fille à ses côtés et les nachos. Mais ça, ça n’avait aucun lien. – Bon alors, tu m'expliques ça rapidement ?Encore quelques gorgées de son Bloody Mary, peut-être un peu trop rapidement d'ailleurs. Enfin, tant qu'il ne s'étouffait pas, ça allait. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Jeu 11 Mar - 1502 Floride, Floride, Floride. Plus rien d’autre ne comptait, à cet instant. En temps normal, vacances avait toujours été associé à calvaire, pour elle. Devoir suivre les parents dans un village paumé du Sud de la France et s’ennuyer ferme pendant un mois n’était pas vraiment des plus valorisants, c’était certain. Tandis ce que là, c’était un tout autre genre de vacances qu’il lui proposait. En couple. Woah. Quand est-ce qu’ils avaient quelques jours de libre, déjà ? C’était mauvais, de lui mettre ce genre de trucs en tête, après tout. Elle serait bien capable de lui faire sécher une semaine de cours pour partir dès le lendemain. Ce qui n’était pas du tout l’idée du siècle, vu qu’elle se prendrait un refus monumental rien qu’en lui parlant de cette idée saugrenue. Il n’y avait plus qu’à redoubler de patience jusqu’à la semaine de relâche. Le temps allait être bien long, donc…Sa réaction fut certes excessive, mais surtout spontanée. Au moins, elle savait comme faire pour ne plus attendre qu’il se décide à se baisser pour l’embrasser, maintenant. Même s’il ne portait pas de cravate tous les jours et que cela serait donc bien embêtant à l’avenir, certes. Elle trouverait bien une autre solution, après tout, pleine de ressources comme elle l’était. Lorsqu’elle se recula à la fin du baiser, et alors qu’il apportait des détails quant aux activités qu’ils pourraient y faire, elle remarqua avec amusement les joues rouges de son petit amie. Dans un froncement de nez adorable, elle sourit d’autant plus en caressant doucement la joue de Christofer du bout des doigts. Certaines choses ne changeraient donc jamais, avec Oh, oui, Disney World ! Il parait qu’il est tellement mieux que celui de Paris, je pourrais comparer ! Pas sure que la plage soit un bon plan, par contre… Ni les crocos, surtout si c’est pour te débarrasser de moi en me transformant en chaire à pâtée !N’empêche que Disney, oui, cela lui plaisait. Rien que pour le plaisir de s’acheter le serre-tête à oreilles de Minnie, bien entendu. Et peut être même le costume complet, vu sa taille. Ou pas. Mais, oui, faire le parc d’attractions serait génial. En prévoyant une cure de vitamines pour Christofer quelques jours avant, histoire qu’il puisse suivre le rythme endiablé qu’elle aurait ce jour là. Disney et elle, une grande histoire d’amour…Elle le traina alors jusqu’à la table de roulette, prête à dépenser plus d’argent qu’il ne le fallait, redoublant d’ardeur à dilapider son héritage après ce beau cadeau. Posant son verre sur le bord de la table, elle se hissa – non sans mal, bien entendu – sur le haut tabouret, Christofer en profitant pour lui faire un petit câlin dans son dos, déposant un baiser dans le creux de son cou par la même occasion. Pouah, elle aimait toujours autant cela. Cela devrait être interdit, d’être aussi câlin et attentionné… Enfin, elle n’allait pas s’en plaindre, bien entendu. Mais elle n’était toujours pas habituée à sa dose d’affection quotidienne, bien plus élevée depuis qu’elle sortait avec Christofer. Un trop plein d’affection. Mort par overdose de câlin. Ca craignait un C’est pas une coutume japonaise, ce genre de trucs ? Les garçons qui offrent un truc à la Saint Valentin, les filles qui réponde un mois plus tard si le mec leur plait ou non… ? Enfin, je crois. Mais non, pas de pantoufles, désolée. J’ai rien acheté, si tu veux savoir. Mais c’est une bonne idée pour Noël, tiens !Ou des en forme de dinosaures qui grognent à chaque pas, ça pourrait être sympa, aussi. Même s’il n’aurait pas de grande chances pour les mettre, se faisant soit courser par le chien dans la maison, soit attaqué par le chat dans l’appartement. Ce qui pourrait être marrant pour Gabrielle. Surtout en filmant le tout, bien entendu. A penser, Simple. Tu choisis une des cases de la table, celle qui te botte le plus. Genre, 24 noir. Tu mets la mise que tu veux dessus et t’attends que le croupier lance la bille, qui donne le résultat. Plus tu fais de mises, plus t’as de chances de gagner, mais moins les gains sont grands. De toute façon, moi, avec la chance que j’ai, je gagne jamais et…- 24 noir. Gains pour la écarquillés par la surprise, bouche légèrement entrouverte alors que le croupier faisait glisser une petite pile de jetons vers elle. Deux trois clignements d’yeux, histoire de s’assurer qu’elle ne rêvait pas. Elle venait vraiment de gagner ? Apparemment. Et, à en juger par le nombre de jetons, elle venait d’empocher le prix de son appartement. Bon à savoir, tout de se tourna alors vers Christofer, tout sourire. Heureuse au jeu, malheureuse en… Non, ne pas penser à cela. Ni penser qu’elle avait eu une chance de cocue, comme on disait. Cela valait mieux. Dans un petit cri aigu, elle se contenta alors de le serrer rapidement dans ses bras, suivit d’un petit rire Trop cool, t’es un porte-bonheur vivant ! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 23 Mar - 249 Franchement, Christofer était bien content de pouvoir constater que son idée d'aller en Floride plaisait à Gaby. En même temps, ça lui plaisait à lui aussi. Ce serait un endroit génial à découvrir. Il ferait chaud mais pas trop puisque ce serait en avril, et il y aurait plein d'activités à faire et une belle chambre d'hôtel et peut-être des chocolats sur les oreillers et... Bref. Faudrait qu'il commence à organiser ça assez vite. D'une façon, il fut un peu rassuré que Gaby ne lui ait rien acheté. Surtout que ça laissait beaucoup de place à l'imagination pour tenter de deviner quel était ce cadeau qui n'avait rien couté. Peu importe, il se doutait bien qu'il aimerait beaucoup. Enfin, il était peut-être tout à fait sur la mauvaise voie, aussi, mais mieux valait être optimiste. C'était la Saint-Valentin, franchement, ils n'allaient pas finir ça chacun chez soi en pyjama. Oui, bref à nouveau.– Aucune idée. Tout ce que je me souviens du Japon c'est d'une overdose de sushis, des cerisiers en fleurs et de l'uniforme de marin avec le petit chapeau en prime, comme dans Sakura Chasseuse de Cartes. J'ai jamais invité de filles ou quoi que ce soit avant d'être majeur. Et surtout pas au Japon, j'faisais tellement tache dans la classe que personne me parlait. aurait sûrement eu une meilleure réception que moi. Oh ça, pour avoir été rejeté par les autres, difficile de battre le Japon. Seule l’Angleterre y arrivait, en fait. Au Japon, il était le truc anormal au fond de la classe. Un enfant minuscule pourtant géant à côté des autres, avec une couleur de peau étrange, et des yeux verts. C’était un monstre, carrément, et il faisait toujours semblant de ne pas comprendre les méchancetés que les autres enfants lui balançaient. Évidemment, il comprenait tout à fait le japonais, plus qu’il ne le parlait et énormément plus qu’il ne savait l’écrire ou le lire. Mais il était trop différent des autres pour ne serait-ce que penser pouvoir être accepté. L’Angleterre, quant à elle, avait été synonyme de douleur, de rage et d’humiliation. Il n’y avait pas grand-chose à en dire, seulement que s’il avait eu des cicatrices, elles proviendraient toutes de ce pays. Enfin, cette époque était révolue. Là, il était à New York. Là, il avait des amis, une amoureuse, une vie sociale. On le respectait en général et c’était parfait pour lui. On le craignait souvent, aussi, lorsqu’on le voyait sans le connaitre ; il n’en avait jamais demandé tant. Il se disait que c’était tout de même mieux d’être craint que de craindre les autres. Ça porte un peu plus parlant de chance…– Ah, t’as raison, j’ai jamais vu une fille aussi malchanceuse, lança-t-il aussitôt qu’il vit le nombre de jetons que la rouquine venait de il ne pouvait pas prétendre être particulièrement impressionné par le montant rapporté. Par contre, le fait que Gaby ait gagné ça, du premier coup, avec un chiffre au hasard et sans compter sa chance du début au Blackjack, ça c’était plutôt impressionnant. Il eut droit à un câlin, un rire hystérique, puis à une phrase qui le fit sourire. Lui, un porte-bonheur ? Difficile à croire.– Han, t’as vu ça ? J’vais me déguiser en trèfle à quatre feuilles géant, s’attaqua aux deux-trois dernières gorgées de son Bloody Mary –oui, déjà-, puis arracha les feuilles de son céleri. Ramenant ses cheveux derrière son oreille du côté gauche, il plaça les feuilles à cet endroit, comme une véritable petite décoration, avant de finir par manger le céleri qui restait. – Ça devrait convenir pour l’instant, c’est vert. Allez-y, je vous laisse tout à fait l’honneur de tenter votre chance une fois de plus. Peu importe les résultats, dépensez, empochez, vous finirez tout de même votre soirée dans de soyeux draps en tant que la plus chanceuse des sourit légèrement à nouveau, puis leva les yeux au ciel alors que ses dents se dévoilaient un peu ; il venait de comprendre ce qu’il venait de dire. Parce que non, il n’avait toujours pas cessé de sortir des phrases à double-sens en tout temps sans même le vouloir. La différence était que depuis qu’il était avec Gabrielle, il s’en rendait compte au moins une fois sur deux lorsque ses répliques sortaient. C’était une progression.– Oui, c’est moi que je viens de complimenter, là. Faux-pas de la mort, j’vais devoir retravailler ma réplique de film à l’eau de moins il n’avait pas de céleri coincé entre les dents en prime, c’était un bon début. Enfin, c’était plus drôle et stupide qu’autre chose. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 26 Mar - 052 La saint Valentin, cela n’avait jamais été son truc. Jusqu’à ce jour là du moins. A Paris, elle avait droit à l’habituelle boite de chocolats de la part d’Adrien, c’était tout. La plupart du temps, soit elle ne faisait rien, soit elle se contentait de visionner une comédie romantique à la télévision. Si possible anglaise, encore mieux si Hugh Grant faisait partie du casting. Pas très glorieux, comme festivités pour la fête des amoureux. Mais encore fallait-il l’être, pour fêter ce jour dignement. Et, pour une fois qu’elle ressentait quelque chose pour quelqu’un – et que ce quelqu’un était bel et bien son petit ami –, elle se rendait compte que, au final, le jour de Cupidon pouvait être des plus divertissants. Avec voyage et nuit mouvementée en options, elle n’allait pas s’en plaindre, après tout. Peut être même aimerait-elle que ce soit la Saint Valentin plus souvent, pour cela. Mais il ne fallait pas abuser, non Comme dans Sakura ? Oh, trop chou !Ben oui, ce n’était pas parce qu’elle n’avait pas été élevée à Tokyo qu’elle n’avait pas trouvé la petite peluche orange adorable pour autant. Ce qu’elle avait pu passer du temps à regarder cette série lorsqu’elle passait à la télévision, à faire ses armes en dessin de stylisme en inventant les prochaines tenues de la petite chasseuse de cartes… Toute une histoire, ce manga ! Sans doute avait même un ou deux tomes trainant dans sa bibliothèque, si elle cherchait se contenta d’un pâle sourire quant à la fin de la phrase de Christofer. S’il n’en avait jamais vraiment parlé en détail, elle savait néanmoins que les déménagements à répétitions qu’il avait du subir dans son enfance n’avaient pas été toujours des plus joyeux, lorsqu’il s’agissait de s’intégrer parmi les autres enfants. L’entendre parler de cela peinait Gabrielle à chaque fois. Heureusement qu’il y avait la petite française pour lui faire le meilleur accueil possible, après tout !Tout s’enchaina ensuite rapidement, alors qu’elle donnait un cours de roulette à Christofer. Si elle s’attendait à voir s’aligner devant elle autant de jetons ? Bien sur que non. Cela devait être la première fois qu’elle gagnait à ce jeu de chance, d’ailleurs. Ou plutôt de malchance, pour elle, en temps normal. La surprise sur les traits de son visage laissa rapidement place à l’hystérie, s’attirant par la même occasion quelques regards courroucés d’autres joueurs. Rabat-joies ! Elle avait bien le droit d’être heureuse d’avoir gagner, après pour elle, ce n’était qu’une maigre somme, certes. Mais elle pouvait s’offrir une bonne après-midi de shopping, avec cela. Et peut être trainer Christofer jusqu’à une boutique de lingerie… ? Oui, bon, elle s’emballait un peu trop tout de même. Une simple robe suffirait, surtout s’il la trouvait jolie, habillée comme En fer à cheval, c’est mieux !Ou un vœu après avoir vu une étoile filante. Bien plus romantique, comme métaphore. Elle se mit alors à rire doucement, levant les yeux au ciel d’un air faussement excédé et blasé, alors qu’il improvisait un déguisement de trèfle à quatre feuilles. Et après, il osait continuer de dire qu’il était le plus timide des garçons. Ben tiens. Ce qu’il ne fallait pas éclata alors franchement de rire, fronçant son nez d’amusement, alors qu’il se mettait à délirer complètement. Apparemment, l’alcool faisait déjà son effet, comme à chaque fois qu’il portait une boisson qui n’était pas du jus de fruit à ses lèvres. Le pauvre, à ne pas tenir le moins du monde l’alcool. Mais elle n’allait pas s’en plaindre, après tout, adorant tout ce qu’il pouvait sortir dans ces moments-là, sans vraiment s’en rendre compte. - Heureusement pour toi, je suis d’accord sur les compliments. Le cas contraire aurait été… Gênant pour ta virilité, mon chéri !Léger regard vers le bas, histoire de le déstabiliser, avant de se tourner à nouveau vers la table de jeu, faisant glisser quelques jetons sur une case choisie au hasard. Tout n’était que question de chance, après tout. Et ce n’était pas comme si elle avait un chiffre fétiche, non N’empêche, les paroles, c’est bien beau. Mais tu as mis la barre haute pour ce soir, du coup. Balot pour toi !Alors qu’elle portait le verre à ses lèvres, elle s’amusa d’un haussement de sourcils et d’un sourire en coin, tout ce qu’il y avait de plus provocateurs. Puis, entendant le croupier lancer le jeu, et donc la boule, elle se tourna à nouveau légèrement vers la table, pour voir tout de même le Et… Perdu. Nul. J’peux avoir un bisou de consolation ? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mer 7 Avr - 517 Oh, fer à cheval, trèfle à quatre feuilles, souhait ou patte de lièvre, c'était peu important. Quoi que bon, il se passerait bien de la patte de lièvre, en fait. Reste que si lui pouvait servir de porte-bonheur, alors il avait tout vu. Enfin, c'était assurément une coïncidence que Gaby ait gagné ce montant alors qu'il se trouvait près d'elle, mais c'était quand même mignon de voir ça comme un petit transfert de magie quelconque. Disons que ça cadrait avec la côté mignon s'évapora cependant assez rapidement quand, comme à son habitude, Christofer inséra involontairement un double-sens à ses paroles. Alors qu'il tentait de parler comme un gentleman, en plus ! Il avait vraiment le don de sortir les pires conneries aux pires moments. Au moins, rien de vexant. Cela ne l'empêcha évidemment pas de rougir, réaction qu'il aurait probablement pour une bonne partie de la soirée s'il décidait de se reprendre un autre verre d'un alcool quelconque, et un autre, et... voilà. Faudrait qu'il se mette à la bière, ce serait moins concentré et il pourrait boire plus longtemps que s'il privilégiait les shooters et les cocktails de filles comme il le faisait en général. Finir comateux et la bouche pleine de vomis sur le canapé de Gabrielle ne lui plaisait pas particulièrement comme plan pour la nuit, surtout pas après ce qu'il venait de sortir là. – Mhh, j'vois pas pourquoi tu perdrais ton temps avec moi si ça avait été le cas contraire, justement. On achète pas tout avec de la gentillesse, dans la de "Personnellement, j'ai jamais perdu mon temps avec un gars dans ce fameux cas contraire". Fou comme il savait camoufler ses pensées, non ? Enfin bref, c'en était la traduction, mais l'arrière-pensée se fit un peu plus subtilement, moins précise. Bien qu'elle était quand même là, évidemment. Et qu'il valait franchement mieux ne pas l'exprimer à haute voix. N'empêche, ce n'était pas l'envie qui manquait de parfois commenter un peu plus que nécessaire un peu tout et n'importe quoi concernant les garçons. S'ils écoutaient un film et que Gaby trouvait l'acteur principal absolument à croquer, il se retenait de dire qu'il était "absolument d'accord, tu m'as vu ces fesses ? J'suis amoureux de lui depuis que je l'ai vu dans tel film !" même s'il le pensait bien souvent. Il se retenait de dire que son coeur fondait chaque fois qu'il voyait Johnny Depp, ou encore de baver sur certaines pubs de sous-vêtements pour hommes dans les magazines. Parce que s'il avait été en couple avec un garçon, ça aurait été normal de faire ça, mais pas alors qu'il sortait avec une fille et qu'il était donc en principe hétéro. Gaby savait qu'il était bi, d'accord -quoiqu'elle ne savait pas à quel point il en était et qu'il ne savait pas ce qu'elle croyait en fait-, mais ça aurait été... étrange ? Ou plutôt, un malaise, c'est probablement le mot.– La barre haute ? La barre est jamais trop haute, crois-moi. Si je l'ai placée là, c'est que j'en suis capable. L'échec, je connais pas. Tu devrais le que vrai, mais là, il parlait en général. Pas d'une façon vaniteuse, simplement d'une façon très... réaliste. Parce qu'il constatait ; il constatait le fait qu'il n'échouait pas, qu'il ne savait pas échouer. À l'école, il avait besoin de ses A. C'était nécessaire, ça le gardait en vie. Il était comme ça, Tofer. Capable de faire n'importe quoi du moment qu'il réussissait. Mais pas réussir juste pour éviter d'échouer, non réussir bien, très bien, trop bien. Les gens n'aiment pas toujours les intellos, et il avait assurément droit à son hate club même s'il gardait le plus possible ses résultats pour lui. Après tout, il n'excellait pas pour son entourage, il excellait pour lui-même. C'était valable pour tout, pas seulement pour l'éducation. Il regarda Gabrielle perdre sa mise, se disant qu'il ne pouvait en effet compter que sur lui-même pour réussir. La chance était trop capricieuse et le hasard était une des seules choses à vraiment savoir le démolir. Il accéda à la requête de sa rouquine, se penchant presque instinctivement pour l'embrasser, mais aussi la serrer un peu contre lui, parce qu'il en avait envie. – J'vais me chercher un autre truc à boire. Tu veux quelque chose ?Chris posa une seconde les yeux sur ce que Gaby buvait, constatant qu'elle était loin d'avoir fait aussi vite que lui pour tout ingurgiter. Ce qui était une bonne chose. Mais mieux valait proposer quand même.– Essaie le mars 1989. 7e jour du 3e mois de 89. 7+3+8+9, total de 27. Il aimait bien compter sur ce modèle. Sinon vingt ans le quatorze février deux-mille-dix 2+0+1+4+2+1+0, total de 10. Inutile, mais ça l'amusait un peu. Enfin, pas beaucoup. Ou plutôt, absolument pas. C'était seulement une habitude. Une manie, presque, comme celle de toujours tout ranger, de mettre le rouleau de papier de toilette de façon à ce que le papier déroulé arrive du haut et non du bas, d'enlever au couteau la peau des pommes pour la manger séparément, d'être incapable de s'endormir sur le dos et de se faire tatouer n'importe où n'importe quand. Ahem. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Jeu 8 Avr - 1345 Comme toujours après quelques gorgées d’alcool, il ne pouvait empêcher les paroles de sortir de sa bouche, sans se rendre compte de ce qu’il racontait. Elle adorait cela. Surtout avec son petit temps de réaction, avant de ne se rendre compte de ce qu’il racontait et d’en rougir. Elle trouvait toujours aussi adorable de voir ses joues se tintant de rouge avec timidité, simplement parce qu’il parlait plus vite qu’il ne pensait. Adorable et amusant à la fois pour la demoiselle, qui ne pouvait s’empêcher de sourire – voire même d’avoir un petit rire – à chaque fois. Après tout, c’était toujours assez plaisant de l’entendre dire le fond de sa pensée, de se lâcher ainsi en sa La gentillesse n’achète pas tout, en effet. Mais tes dons en ménage sont un détail non négligeable, je l’ bon, enfin, ce n’était pas non plus comme si elle sortait avec lui pour qu’il nettoie son appartement à l’œil, non plus. Mais c’était toujours mieux que d’avouer qu’elle restait avec lui pour leurs joyeuses parties de jambes en l’air. En fait, non, cela ne devait pas être beaucoup mieux. Mais mieux valait ne pas se mettre à faire la liste des dix bonnes raisons de continuer à sortir avec Christofer Green maintenant. Certes, cela aurait pu se prêter au contexte de la Saint Valentin. Mais cela aurait surtout été digne d’un mauvais film à l’eau de rose, bien niais et ridicule. Mieux valait donc éviter cela et le garder pour soit. Simple question de dit toujours placer la barre haute, elle ne put que confirmer. En effet, et dans tous les domaines. C’était d’ailleurs pour cela qu’elle préférait ne pas être à ses côtés lorsqu’il étudiait ses cours. Le tout devenait rapidement ingérable pour la demoiselle, surtout lorsqu’il écrivait. C’était même plus que du perfectionnisme, à un stade. Elle préférait donc qu’il fasse cela chez lui ou à la bibliothèque de l’université, plutôt que de finir par lui hurler dessus parce que, quoi qu’il arrive, il aurait la meilleure note de toutes manières. - Tu oublies juste cette fois où je t’ai battu à Mario Kart… Mais oui, je sais que le mot échec ne fait pas partie de ton vocabulaire, à étrangement, ils avaient décidé d’un commun accord de ne plus jamais jouer aux jeux vidéos ensemble, après ce jour là. Alors qu’elle perdit sa mise, il accepta sans rechigner le bisou de consolation, se penchant vers elle pour l’embrasser et la serrer doucement contre lui. Cela devait bien être le numéro un de sa fameux liste, cela. Les petits moments de ce genre, doux et adorables, dont elle ne pouvait plus se passer. Depuis qu’ils sortaient ensemble, tout n’était que douceur, sans une seule dispute, le vrai pays des Calinours. Ce calme, auquel Gabrielle n’avait jamais été habituée, lui plaisait, l’ regards se posèrent en même temps sur le verre de Gabrielle, presque toujours aussi rempli. Elle s’en serait presque félicitée, d’ailleurs. Ce n’était pas le genre de soirée à laquelle elle participait d’habitude, où le but premier était de souler le plus rapidement possible à la vodka. Cela, elle le réservait pour ses virées avec Enzo. Avec Christofer, elle préférait faire la petite fille sage et bien élevée, et non celle qui enfilait les shooters plus vit que son ombre en riant comme une démente. Simple question de Non, ça va aller, merci. Et euh… Le 27, tu dis ?Ne cherchant pas à comprendre, elle posa docilement quelques jetons sur la case en question, alors que lui retournait se chercher une boisson au bar. Se retrouvant seule, Gabrielle se risqua à quelques petits regards à droite et à gauche, au cas où elle tomberait sur quelqu’un qu’elle connaissait. Mais elle ne rencontra que le regard étrange d’une demoiselle qu’elle ne connaissait pas, ce qui la fit soupirer. Merde, ne pouvait-elle pas trouver son couple tellement adorable », comme tout le monde ? Non, toujours la même rengaine de l’adulte sortant avec un étudiant. Cela devenait presque lassant, à force. Après tout, ce n’était pas comme si elle faisait du détournement de mineur… Enfin, Christofer revint bien vite avec son nouveau verre, permettant à Gabrielle d’oublier le On bouge ? Je ne sais pas combien de temps t’avais prévu de rester ici mais on pourrait rentrer plus tôt que prévu, non ? Enfin, après m’être faite un ou deux millions au poker. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 12 Avr - 111 Ses dons en ménage ? À croire qu'il n'était bon qu'à récurer des toilettes ! Bon, d'accord, il adorait faire le ménage, quoiqu'il aimait beaucoup plus ranger. Mais il se doutait bien que ce n'était pas la principale raison qui faisait que Gaby ne le lâchait plus depuis déjà plusieurs mois. Tout comme ce qu'ils faisaient dans le lit -et dans la douche, et sur le sofa, et... bref- n'était assurément pas la principale raison non plus ça avait intérêt à être en 2e sur la liste, par contre. Facile de supposer ce qui était en tête de liste, d'ailleurs, et ça faisait plaisir d'y penser. – Évidemment, je vois pas comment tu pourrais vivre sans mon seconde... deux secondes... trois secondes... Non, celle-là il ne l'avait pas capté et ne la capterait visiblement pas. Tant mieux, probablement. Ça l'aida à passer au sujet suivant sans avoir ça de scotché dans l'esprit. Il s'en serait probablement voulu, en fait, pour le tout tourna à la barre qu'il plaçait toujours haute. Et, comme il s'y attendait, Gaby l'avait remarqué. Tout le monde l'avait remarqué. Ce n'était pas tant l'idée de perdre qui déplaisait à Christofer que celle de ne pas être suffisamment à la hauteur pour avoir réussi à gagner. Son but n'était jamais vraiment d'être le meilleur, c'était seulement d'avoir un résultat qui conviendrait à son besoin de perfection. La plupart du temps, ce résultat se trouvait à être le meilleur, voilà tout. Par contre, il avait eu un peu de mal à digérer sa défaite à Mario Kart. Contre une fille, en plus ! Même Chelsea, qui était pro aux jeux vidéo, n'avait jamais réussi à le battre, peu importe à quoi ils jouaient. À quel point Gabrielle pouvait-elle être une geek cachée pour l'avoir ainsi dégommé ? Bon, en fait mieux valait mettre ça sur le caractère de la rousse elle avait pris un peu d'avance dès le départ, et inutile de dire qu'elle était violente sur la route, empêchant le pauvre Toffee de la rattraper à cause de toutes les cochonneries qu'elle lui lançait pour le garder à l'écart. Ouais, vraiment, c'était une guerrière. Ou juste une adepte de Yoshi, aussi. Bref.– Honte à moi, répondit-il d'une voix se voulant triste et déçue tout en faisant une moue de abandonna cependant bien vite son expression faciale après avoir conseillé -ou plutôt proposé- à Gaby de choisir le 27, puisqu'il prit en direction du bar. Il eut droit à un regard interrogateur de la part de la barmaid, probablement à cause du céleri dans ses cheveux, et il rougit une fois de plus en s'en rendant compte. Hop, un shooter ni vu ni connu, puis retour auprès de Gaby avec une Corona dans les mains. Pas du tout envie de se casser la tête à choisir un drink qui ne ferait pas trop "fille", quoi de mieux qu'une bière dans ce cas ? Rien, aussitôt qu,il fut revenu, Gaby lui proposa d'écourter leur soirée. Pas sur le coup, parce qu'apparemment elle voulait s'enrichir encore plus en jouant au poker ou plutôt perdre ses gains..., mais il sentait que ça voulait dire "dans pas très longtemps". Bah, évidemment que ça lui allait. S'il n'était pas là pour boire jusqu'à en perdre le Nord, il n'avait aucune raison de s'attarder. Cette soirée était surtout une alternative sympathique à un simple repas dans un restaurant, mais la Saint-Valentin n'avait rien de sa fête favorite et il n'aurait jamais eu un mot à redire s'ils avaient simplement décidé de manger des hamburgers veggie pour lui, bien sûr et de regarder un dvd avec le chien sur eux.– Ce que t'es impatiente ! dit-il doucement, se penchant une fois de plus pour l'embrasser dans le cou. Non, évidemment que ça me dérange pas de rentrer plus tôt, du moment que c'est pas pour regarder The Notebook avec un bol de crème qu'il avait vu une fois et fois qui était bien suffisante. Mais bon, en fait il ne refuserait probablement rien de ce que mademoiselle pourrait lui proposer. – Allez, go pour le poker dans ce cas, lança-t-il juste avant de se pencher vers Gabrielle pour encore une fois lui faire un câlin de dos, posant sa joue contre l'épaule de la jeune femme. J'vais pouvoir te regarder butter des garçons avec seulement un jeu de cartes, c'est bien. Mais évite le coup du décolleté, c'est injuste de faire ça à un homme. Surtout que ce décolleté-là il est hommes et leur notion du territoire, han ! Rien à faire contre ça, après tout. Évidemment qu'il considérait que le décolleté de Gaby était juste à lui. C'était normal, aussi. Réaction que n'importe quel garçon aurait eu, probablement. Et puis, il l'avait dit d'une façon adorable, question de ne pas passer pour plus possessif qu'il ne l'était. Il avait vécu ça, sortir avec quelqu'un de possessif, et il savait que ça n'avait rien d'agréable. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était oser espérer que sa confiance en Gaby avait raison d' il la lâcha finalement après un bisou sur la joue, la prenant par la main gauche alors que la droite l'aidait à boire un peu de sa Corona. En gros, mieux valait qu'elle le traine derrière lui, parce qu'il n'était pas tout à fait certain d'où il fallait aller pour tenter sa chance et sa malchance au poker. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 13 Avr - 114 Fronçant les sourcils, Gabrielle bloqua sur les paroles de Christofer, se demandant si elle avait bien compris ou non. Aussitôt, son regard se porta sur les joues du jeune homme, par réflexe. Celles-ci ne se teintaient pas de rouge, restant à leur couleur pâle habituelle. Elle retint un petit rire, se mordillant légèrement la lèvre. S’il ne se rendait même plus compte de ses sous-entendus plus que sexuels, ils n’étaient décidément pas sortis de l’auberge. Quoi que, cela avait tendance à prouver qu’il n’avait pas les idées mal placées, comme à peu près 90% des garçons… Mais elle ne savait pas si c’était une bonne chose ou non. Enfin, cela ne l’empêchait pas de tester certaines choses, pourtant. Et préféra de changer de sujet plutôt que de s’attarder sur celui-ci. Même si voir combien de temps avant que le visage de Christofer tourne au rouge écrevisse lorsqu’elle répondait à ses sous-entendus semblait être un loisir à temps plein. Mieux valait ne pas trop le brusquer maintenant, le pauvre. Même si parler jeux vidéo avec lui n’était sans doute pas la meilleure chose à faire non plus. A vrai dire, elle n’était pas vraiment branchée pour ce genre de choses, bien trop masculin pour elle à son goût. Enfin, c’était l’excuse qu’elle donnait. Car c’était surtout des jeux trop peu adaptés à sa grande nervosité, surtout. Elle avait failli exploser la manette de Christofer, ce jour-là, en s’acharnant dessus, le regard fixé sur la télévision. Il avait suffit d’une carapace rouge bien placée – et de quelques légères remarques salaces pour le distraire - pour entendre le sifflement de ravissement de Yoshi en passant la ligne d’arrivée… Et le cri de victoire de Gabrielle en même lui sourit doucement, devant son léger air déçu, comprenant parfaitement qu’il ne fallait pas remuer le couteau dans cette plaie là. Ah, les hommes et leur égo, toute une histoire… Il fila bien vite au bar, revenant tout aussi rapidement. Tant mieux, elle ne voulait pas le quitter d’une semelle, ce soir-là. Plus pour la symbolique de la Saint Valentin qu’autre chose. Enfin, surtout parce qu’elle n’avait aucune envie de s’éloigner de lui, préférant mille fois se glisser entre ses bras de géant. Avec toutes les possibilités qu’un sage câlin pouvait entrainés par la suite, bien entendu. Quoi que, un simple câlin, installés dans le canapé du salon devant un dvd, lui aurait tout à fait suffit, ce soir là. Elle voulait de l’adorable pour leur première fête des amoureux en couple. Enfin, même si tout cela risquait de déraper une fois rendus sous les draps pour la nuit, bien ne sem
Film Complet Français2000 FilmCharlie et ses drôles de damesCharlie et ses drôles de de films VotesDate de sortie 2000-11-02Production Columbia Pictures / Global Medien KG / Tall Trees Productions / Flower Films / Page Wiki et ses drôles de damesGenre ActionAventureComédieCrimeThrillerEric Knox a conçu un logiciel révolutionnaire qui, s’il tombait en de mauvaises mains, mettrait en danger la vie privée de tous ceux qui approchent un ordinateur. Lorsqu’il est enlevé, la présidente de Knox Technologies fait appel à Charlie et à ses trois jeunes détectives aussi sexy qu’intelligentes. Natalie, Dylan et Alex s’intéressent d’abord à Roger Corwin, rival de Knox et propriétaire du plus grand réseau de télécommunications par satellite du monde. Pour infiltrer le cercle de ses proches, les trois jeunes femmes ne reculent devant rien. Charlie et ses drôles de dames Streaming en FrancaisTitre original Charlie’s AngelsPopularité 98 MinutesSlogan Charlie et ses drôles de dames Streaming en Francais. Charlie et ses drôles de dames streaming francais. Charlie et ses drôles de dames regarder Charlie et ses drôles de dames online gratuit Regardez un film en ligne à travers les meilleures vidéos HD 1080p gratuites sur ordinateur de bureau, ordinateur portable, ordinateur portable, tablette, iPhone, iPad, Mac Pro et plus et ses drôles de dames – Acteurs et actriceCharlie et ses drôles de dames – Bande annonce Streaming en FrancaisFilm CompletDans une catégorie similaire